Jour de carence : une sanction injuste qui pénalise encore plus les agents publics ! (Calculateur CGT)
L’existence d’un jour de carence est une mesure injuste qui prive les agents publics d’une journée de rémunération en cas de maladie, cela représente une pénalité choquante dont la CGT revendique l’abrogation.
Le gouvernement Barnier a décidé d’aggraver encore les pertes subies par les personnels en cas d’arrêt maladie :
- en ajoutant 2 jours de carence
- en abaissant de 100 % à 90 % la prise en charge par l’employeur public du traitement des 3 premiers mois de maladie ordinaire.
Pour prendre la mesure de cette injustice, la CGT Fonction publique met à disposition un simulateur dédié permettant d’évaluer la perte de salaire que ces mesures imposent aux personnels.
La CGT vous invite à rejoindre la lutte qu’elle mène avec l’intersyndicale pour demander l’abrogation du jour de carence.
Nos organisations appellent les familles, enseignants, personnels éducatifs, bénévoles et militants des associations d’éducation populaire, lycéens, étudiants et toutes celles et ceux qui se retrouvent dans le projet d’une École publique, laïque et émancipatrice à manifester le samedi 25 mai, en région ou à Paris, pour l’École publique et pour dire « non au Choc des savoirs ». Ensemble, faisons société autour de l’école !
Le simulateur
LE 5 DECEMBRE C’EST AUSSI
C’est une première journée de GREVE sur l’ensemble du territoire.
Une journée pour que le ministre renonce :
- aux 3 jours de carence dans la fonction publique,
- à la diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie,
- au non-versement de la Gipa.
Dans le même temps, nos organisations syndicales appellent les agent.es de la fonction publique, fonctionnaires et contractuel.les, à se mobiliser pour notamment :
- des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques,
- des créations d’emplois partout où c’est nécessaire et l’accès à l’emploi titulaire des agents contractuels,
- l’augmentation de la valeur du point d’indice au titre de l’année 2024 et des années suivantes et des mesures salariales générales,
- la refonte des grilles indiciaires,
- l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
- l’abandon des orientations du projet de loi dit « Guerini ».